jeudi 31 décembre 2015

Il s'appelait André

La fin d'année, la mort de grands hommes (Jean Rochefort, Jean d'Ormesson) et de célébrités. 
Autant d'éléments qui me rappellent la disparition en octobre 2015 d'une personne très chère à mon cœur. 
Après mamie en 2013, c'est papi qui s'en est allé à l'aube de ses 90 ans.

Quelques semaines plus tard et dans cette ambiance de fêtes de fin d'année rimant avec famille, je me souviens de ces Noël d'enfance.

Je me souviens, monter ces escaliers extérieurs qui mènent à votre maison, frapper à la porte vitrée et entendre le "ouiiii" claironné par mamie.

Je me souviens des blouses de ménagère de mamie et du catalogue Daxon sur la table de la salle à manger.

Je me souviens, arriver dans l'entrée, me déchausser et poser ma veste sur le porte-manteau en fer forgé.

Je me souviens de cette chaleur et cette odeur de clémentine dans la salle à manger face au château.

Je me souviens de la place de papi, chef de tribu, en bout de table, et du fauteuil de mamie près de la baie vitrée.

Je me souviens de la bonbonnière toujours pleine près de l'horloge de mon arrière-grand-mère Lucie.

Je me souviens de cette impression d'arriver, quel que soit le moment de la journée, à l'heure de la sieste.

Je me souviens du sapin de Noël posé sur la petite table basse noire à fleurs.

Je me souviens du papier peint vintage de la salle, imprimé sur tant de photos de famille.

Je me souviens des jours de fête avec les cousins sur le canapé du salon à écouter de la musique.

Je me souviens de la voix de mamie demandant une petite chanson ou de celle de papi racontant une blague.

Je me souviens de ces parties de rami et de domino.

Je me souviens de ces sorties dans les bois à la cueillette des champignons.

Je me souviens de ces parties de pêche dont je ne voulais plus partir.

Je me souviens du jardin potager où il ne fallait pas mettre un pied.

Je me souviens de leur amour et de leur bienveillance.

En 2017, tous ces souvenirs et bien d'autres, je les garde au chaud et les transmet à mes filles pour continuer à faire vivre mes grand-parents, et mon enfance.

Pour les obsèques de mon papi, j'ai écrit et lu ce texte. J'ai hésité à le poser là, mais il a sa place.


"Merci d'être présents pour honorer la mémoire de l’homme intelligent, plein d'humour et d’amour qu'était mon grand-père.
Il s'appelait André.
Il a vu le jour le 11 novembre 1924 chez ses parents, Suzanne et Armand, rue Saint-Lubin. À l’âge de quatre ans, entouré de ses frère et sœur, Jean et Madeleine, il emménage route de Brou où il passera son enfance. 
Le petit gars de Saint-Jean élime ses culottes sur les bancs de l’école mais aussi sur les bords de Loir, à la pêche ou à la recherche de nids de pie. 

Pendant la guerre de 1939-45, il s’engage dans la résistance avec son frère complice, Jean. Les actions sur les trains ou les ponts qu'il effectuera pendant l’occupation auront été rapportées avec toujours beaucoup de retenue et de pudeur. Lorsque son frère est fait prisonnier, il se réfugie dans le Bordelais, pour ne revenir qu’au retour du frangin. Cette période expliquera certainement son goût pour l'histoire avec un grand H. et les petites histoires qu’il aimait raconter.

La plus belle de toutes, c’est en 1947 qu’elle débute, lorsqu’il croise le regard malicieux et rieur de Simonne, au pied du château. Il demande sa main, et leur foyer de la rue du Val Saint Aignan voit naître Nelly, Michèle et Daniel. 
En août 1963, ils construisent leur maison de la rue de la Digue, bercée par le ronronnement du vannage, face au château. C’est ici qu’ils auront leur quatrième enfant, Pascal. 
Cette maison est également le berceau de la mémoire familiale, au gré des rassemblements festifs autour du brochet mayonnaise et du pâté maison.

André est aussi très impliqué dans la vie locale. Il s’investi en tant que vice-président du comité des fêtes de Saint-Jean pendant plusieurs années et est toujours partant pour le petit coup de blanc avec les voisins. 
Entre son travail à la Paulstra où il finit sa carrière comme contremaître et son poste de dirigeant de l’OCC, il trouve toujours le temps pour une partie de pêche et l’entretien de son jardin au cordeau. 
Dans les années 80, il occupe également un poste de dirigeant au Vélo Sport Chartrain. 

À sa retraite en 1982, il assure pleinement son rôle de grand-père. Le temps précieux passé aux parties de carte, aux ballades en voiture, aux chants grivois, aux champignons, à la pêche ou à venir nous chercher au lycée en sifflant, comptait assurément dans nos souvenirs communs.

André avait un esprit vif et cultivé. Apprenant seul l’anglais pour ses besoins professionnels ou faisant un exposé sur une ville ou un pays dans le détail des rues et des bonnes tables, il était riche de ses connaissances. Le tempérament du personnage reste gravé pour quiconque l’a côtoyé. Pour autant, il se prenait rarement au sérieux et animait réunions de famille ou associatives avec entrain : histoires et chansonnettes à la clé.

Il est parti comme il a vécu avec dignité et respect. Il est allé retrouver mamie qui nous a quitté en 2013 et sa fille aînée partie trop tôt en 2004. Il laisse huit petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants qui n’oublieront pas ce roc dont la carapace de scorpion a toujours caché ses blessures.

Papi et mamie, vous nous laissez des souvenirs qui nous construisent et c’est à notre tour de préparer l’avenir, d’être curieux et de transmettre désormais ces petites histoires. Vous serez toujours présent dans nos cœurs."

Ecrit en décembre 2015 et modifié en décembre 2017, parce que certains deuils rappellent le temps qui passe.

lundi 28 décembre 2015

Des filles en rose ou pas?

Je ne me suis jamais posé de question sur ce que veut dire "maman de filles". Issue d’une fratrie féminine, je pensais que le sexe des enfants n'avaient pas d'impact sur la façon dont ils sont perçus. Et puis non. Je m'aperçois que les mentalités sur le genre sont très formatées. Bien sûr, elles ont une attirance pour le rose, le brillant, les princesses. Et encore aujourd’hui, les sacs, les chaussures, le maquillage les attirent. Par exemple, les nouveaux sous-vêtements Dim by Tal leur font méga plaisir...
Mais elles sont aussi fans de Kapla, de Lego (pas forcément les Friends), de Playmobil, de sciences, de dinosaures… Elles adorent observer les insectes, la nature, jouer avec des bâtons ou faire de la trottinette. Je n’ai jamais mis de limite à leurs intérêts, quel que soit le genre de ceux-ci. Et on préfère toutes la couleur bleue au rose…
Vive maman! by Petites Marionnettes
Alors, qu'est-ce qui les oriente dans leurs goûts? Sûrement le modèle qu'elles ont au quotidien. Elles disent peut-être aimer le bleu pour me faire plaisir un peu... Ceci dit, aucune des trois n’a vraiment accroché avec les poupons, alors que ces jolies poupées Corolle ou Petit Colin m'ont fait craquer, dommage!
Peut être est-ce du à l’image que je leur donne : plutôt baskets qu’escarpins? Avec toujours cette ambivalence et ce ravissement dans leurs yeux lorsque je m'apprête pour sortir.
En tout cas, les filles, d’elles-mêmes, se dirigent sur les pages roses des catalogues de Noël et ne regardent même pas les pages bleues… Où il y a pourtant des pépites de kits d’espion ou de petit chimiste vraiment attrayants.
Car fille ou garçon il est permis de se rêver astronaute, explorateur, ou entomologiste. Si il y a bien une période où les rêves et les possibilités sont sans limites, c'est l'enfance.
Aux dernières nouvelles, la grande voulait être vétérinaire, la deuxième agricultrice et la troisième dentiste. Même si cela évoluera, j'espère qu'elles réussiront à savoir qui elles sont et ce qu'elles veulent être vraiment, en dehors de toute influence sociale et publicitaire.
Bref, je crois que je fais partie des mamans de filles qui n'aiment pas le rose... Et vous?

vendredi 18 décembre 2015

Bien dans mes baskets



Je travaille sur Paris et j’ai trois enfants, l’équation est vite posée : une vie quotidienne à cent à l'heure. J’avale les kilomètres de bitume dans les couloirs de métro, à la pause « déjeuner - courses » , sur le chemin de l'école. Au final, concilier confort et style pour le bureau n'est pas simple (d’autant plus que je n’ai pas un temps infini pour moi le matin, hum, hum). Je repense souvent à ces new-yorkaises croisées sur le pont de Brooklyn en tailleur-baskets avec leurs escarpins dans un tote-bag, mais j’ai déjà tellement l’impression de transporter ma maison que je ne veux pas m’imposer un sac en plus.
Alors la fan de bottines, boots et autres bottes que je suis, a concédé que les talons, la marche à pieds et la chaleur du bureau ne font pas bon ménage.
Je me suis mise à porter des baskets au boulot, et je revis. 
Certes, un peu après tout le monde, mais je faisais une telle overdose visuelle de Stan Smith (en plus, elles me semblent trop rigides) que sur ce coup là je ne voulais pas moutonner. Je suis plutôt du clan Converse que Vans, les Chuck Taylor sont un peu comme un doudou de mes années collège. Mais en plein hiver les baskets en toile : c’est léger. J'ai donc craqué pour un modèle confortable et habillé. A moi la New Balance U410 avec un jean, un chino ou une jupe. Ce style street wear ne me déplait pas, j’assume les « mademoiselle » du haut de mes 37 piges.
Cet uniforme confortable du quotidien a de très bons côtés : Courir pour ne pas être en retard a un rendez-vous, marcher à peine éveillée le lundi matin, danser et faire l’andouille, faire les boutiques sans se soucier du mal de pieds. Et retrouver, toujours avec grand bonheur, mes chaussures plus féminines. 
Et chez vous? des baskets? vous assumez?
La vie est une course

jeudi 10 décembre 2015

Le temps d'un brunch sur les Champs-Élysées

C’était un dimanche entre deux eaux : entre un mois de novembre achevé et un mois de décembre et ses préparatifs de Noël à peine entamés. Un de ces dimanche où il fait bon se ressourcer et se consacrer à ceux qu’on aime. Le brunch de Thanksgiving à l’hôtel Marriott Paris Champs-Élysées était tout indiqué pour laisser glisser cette journée dans la douce et luxueuse ambiance des fêtes de fin d’année. Sur la plus belle avenue du monde, la petite entrée dorée de l’hôtel dissimulait un vaste et somptueux bâtiment. Happés par la lumière, les reflets dorés, et l’éclat des marbres, nous nous sommes dirigés vers le restaurant situé au calme au fond du hall. 

Un délicieux brunch de Thanksgiving nous attendait, avec ses plats festifs et chatoyants. Confortablement installés dans les fauteuils, notre petite famille s’est fait une fête de ce moment passé ensemble. La bonne humeur était de mise pour picorer quelques viennoiseries et grands classiques du brunch, avant de savourer les traditionnels entrées, plats et desserts de ce jour de fête américain. Preuve du succès de ce repas, mademoiselle H, 6 ans, a demandé si on pouvait revenir les jours où il n’y avait pas cantine… 
Un brunch en famille au Marriott Champs-Elysées +Petites Marionnettes 
  

Piano bar Marriott Champs-Elysées
Nous avons pris le temps et avons été charmés, tant par la qualité des mets que par l’accueil chaleureux. Un des meilleurs brunchs que nous ayons goûté jusqu’ici : des entrées libanaises aux fruits de mer, en passant par les fromages ou le gratin de macaronis au cheddar et de sa dinde farcie. Avant de partir, notre grande A. a bravé sa timidité pour jouer sur le sublime piano à queue, devant les clients de l’hôtel. Quelles fierté et allégresse dans son petit cœur, et dans le mien.
En sortant, nous avons flâné et profité de ce lumineux dimanche sans trop de foule. Nos petites parisiennes ont pédalé pour illuminer les Champs-Élysées, grâce aux installations Ikea en faveur de la COP21. Les yeux de toute la famille ont brillé lorsque nous avons poussé la porte de chez Tiffany & Co et monté les marches du sublime escalier en spirale de la boutique aux éclats turquoise.  Il se dit même qu’un cadeau a été trouvé dans cet écrin mais chut…

Marriott Champs-Elysées, 70 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris.

Réservation au 01 53 93 55 00

Brunch chaque dimanche avec un buffet varié et gourmand. Le dimanche 13 décembre, un brunch « retour en enfance » avec la jolie marque de jouets en bois Vilac sera proposé.

Afternoon Tea Time, tous les jours de 15h à 18h, avec les enfants : à la française (avec une création de la Pâtisserie des Rêves) ; à l’anglaise (avec des finger sandwichs et des gourmandises sucrées) et à l’orientale (sandwichs libanais et baklavas).

lundi 7 décembre 2015

Des jouets Made in France dans la hotte du père Noël

La saison des listes au grand barbu a commencé. Dans l’épaisseur des catalogues de jouets qui débordent de licences et de made in China, voici quelques jolies marques françaises. Incontournables et indémodables, certaines sont membres de l’association des créateurs-fabricants de jouets français qui promeut le made in France pour nos bambins.
Vulli, Meccano, Smoby, Sentosphère, Dujardin, Corolle, Jeujura, Heller, Mako moulages, Smarty le rat, Vilac, Ecoiffier… Rien que ça !
Il y a aussi des petites pépites de la french tech, telles Litogami, la Scientibox, Wakatoon, Reporters le jeu, Rêve aux lettres, numeriBulle, les Editions animées… très prometteuses.
Quand on sait que 3 parents sur 4 préfèrent des cadeaux de Noël fabriqués en France pour leurs enfants, la création made in France a encore de beaux jours devant elle. Et pas seulement par une volonté de soutien à l’économie française mais aussi par souci de respect des normes de sécurité.

Ici, gros coup de cœur pour Les cabanes d’Evan, spécialiste de la cabane en carton 100% française, et de sa création « Ma P’tite Parisienne ». Succès garanti pour cette cabane design largement inspirée de l’architecture haussmannienne, entièrement personnalisable. Le truc en plus c’est qu’elle se monte et se démonte facilement et qu’elle possède des rangements: une étagère à doudou, une bibliothèque et un range-feutres. Il existe aussi une maison de poupées, une tour de chevalier, un tipi indien…
Si vous souhaitez cette jolie cabane dans votre hotte, vous pouvez laisser un petit mot ci-dessous et aimer les pages FB Les Cabanes d’Evan et Petites Marionnettes, pour suivre leur actu. Résultat le 16 décembre.
Edit: C'est Emma Ginaire qui va la recevoir :)

Ma P’tite Parisienne, Les cabanes d’Evan
Montée : H100xL78xl55 cm, prix : 39,90 €

jeudi 3 décembre 2015

Une nuit magique et une jolie robe

Le réveillon de Noël a toujours fait partie de ces nuits magiques, suspendues dans le temps. Quelque soit notre état d'esprit, il règne toujours un air de fête qui permet de s'évader le temps d'une soirée. J'aime à croire que ces moments précieux se transmettent de génération en génération.
Ici, ça brille, c'est doré, c'est argenté. On porte des bijoux, des accessoires, du maquillage.
Et vous imaginez bien que les petites filles adorent les robes qui brillent et qui tournent!
Cette année chez Tape à l’œil, la collection de Noël se fait chic avec des accessoires canons.
Vous pouvez gagner une tenue de fête d'une valeur de 50 euros, dans cette catégorie fête, à la taille souhaitée. Pour participer, laissez ici un petit mot pour me dire pour qui vous choisiriez la tenue (bébé fille, bébé garçon, fille ou garçon). Et likez la page FB de TAO et la mienne. Résultat le 9 décembre.











Edit du 10/12: C'est MamaTwins aka Elodie Ad qui va choisir une tenue garçon :-)